Quand au petit mâtin on trouve l’arche vide On sait que le pilote est parti pour l’ailleurs. Notre cœur est en berne, nous devenons livides. On répand quelques larmes, on verse quelques pleurs.
Le grand navigateur est monté jusqu’au ciel Dans le beau paradis, celui des animaux Où coulent abondamment, et le lait, et le miel, Où la vie continue, où n’existent aucuns maux.
Gardons le souvenir de notre petit copain Qui savait nous réjouir, tous les jours, dans sa cage Qui tournait dans sa roue et faisait des câlins.
Nous sommes malheureux de perdre ceux qu’on aime C’est souvent ainsi quand l’ami des enfants sages Décide de s’en aller en des terres où l’on sème.