La foule chaque fois se presse sur les gradins, Du cirque monte le cri du public opiacé Qui représente Rome et tous ses citadins, Quand on pousse dans l’arène des chrétiens angoissés.
Depuis plus de mille ans le stade se remplit Pour voir couler le sang et périr les victimes. De nos sombres instincts aux désirs accomplis Le monde se prépare pour une fin ultime.
Combien de Marc-Aurèle reste-t-il de nos jours ? Le spectacle est partout, il nourrit les badauds Ils en font leur demeure préférée, leur séjour.
A présent les passions se déclinent en des mondes Manipulés de haut, et offertes en cadeau Aux supporters de clubs dont on parle sur les ondes.