Plus tard, en l’an trois mille cinq cent soixante dix Nos descendants verront nos nouvelles conditions En leur vaine mémoire, de leurs rares indices Et auront oublié ce que furent nos missions.
Nos écrits oubliés, nos pensées ignorées Nos testaments brûlés dans les feux de l’histoire Qui donc se souviendra de nos rêves dorés Dans ce futur obscur au-delà des miroirs ?
Nos âges s’établissent en lumière inconsciente Dont l’effet immédiat fertilise nos valeurs Et rend nos espérances bienfaisantes et patientes.
Nous avons fui le temps d’hier et de demain Les périodes hivernales et celles des chaleurs, Et donné tous les signes de nos doigts, de nos mains.