La vie n'arrête pas de m'étonner Avec sa salive au gout de pêche Ses seins de mandarine Ses cuisses bien en chair Au fond desquelles une belle avenue Avec ses hauts et ses bas Souvent qui me rendent Hautement bas Et bassement haut Ses malheurs Qui me montrent leurs dents Pour un oui ou pour un non Qui m'appelent et raccrochent Ses bonheurs Elle est comme cette mer Incommensurablement agitée Qui repousse sur son passage Et les petits et grands navires Voulant avoir accès a ses cotes