Des impromptus d'un cœur s'offrent vers l'inconnu En espérant qu'un autre entende et les comprenne, Sans trop en dévoiler mais s'en cachant à peine, Vibrant exil des vers et du temps retenu…
Enivrés de l'amour aux éclats d'une étoile Ravissante et lointaine, ils chantent des splendeurs, Sèment à perdre haleine, ou dans des profondeurs Partent taire leurs pleurs en se couvrant d'un voile.
Ombre d'une lumière ou bougeoir des noirceurs, Un poème est un spectre aux multiples ouvrages Résonnant d'infini sous l'écho des images Tel un antique lustre au secret des lueurs ;
Ode de souvenirs en filets de dentelle, Univers oublié des malles des greniers, Tout des feuilles d'automne aux bouquets printaniers Ensorcelle le rêve à la veine immortelle.
Aube aux reflets de nacre ou songe vespéral, Rimez du cœur à l'âme aux pages de la vie, Mémorable clarté que la plume a servie En exaltant des sens un règne nouménal.