Dans une nuit sans lune où le cœur se morfond, Les mots étaient lâchés des confins artistiques Où les simples beautés deviennent mirifiques Et tout culmine enfin des cimes du profond ;
Car c'est là l'évidence et rien de plus au fond : Il flotte aux horizons, sur des ondes magiques, Les parfums éthérés de bonheurs extatiques, À la réalité le rêve se confond.
Doute qui trop pleuré connaît alors sa trêve… Dans la sérénité, l'errance qui s'achève Aux reflets nuancés esquisse un arc-en-ciel !
Les fabuleux trésors, ô mythique marmite, Dans un silence d'or irisent l'essentiel, Et l'aurore se ceint d'un halo sybarite.