Siècle de l'infamie au tombeau de l'humain Où dans les pleurs du soir hurlent les solitudes, Chaque valeur s'enfuit vers les incertitudes Aux confins du néant d'un quelque lendemain.
Seule fraternité que celle des silences ! Diogène urbanisé de putrides reflets En ermite social dénombre ces déchets... Sur la nuit se soulève un vent de pestilences.
Des suintements carmin crèvent le lourd tableau Ainsi l'espoir piétant dans l'antre d'une amphore, Quand sur chaque horizon s'éteint tout sémaphore Et qu'un trop long parcours alourdit le fardeau.
Aucune main se touche, Ô lépreuse agonie... Chaque dévouement sombre au champ des cruautés, Puis la lucidité... Puis les altérités ; Et de sourdre un linceul au siècle d'insomnie.