Aux trompettes d'Aïda le chant des sycophantes Vêt d'un bel apparat les nuits de leurs tombeaux ; Dans leur pandémonium aux échos des corbeaux, Ils jouissent de gloire aux détresses hurlantes…
Marche aux deuils infinis, funestes déferlantes, Aucun dieu ne combat les vers de leurs fardeaux Qui sèment sur le soir des humains en lambeaux Pour assouvir leur soif d'émeutes infamantes.
Seul répond à l'effroi sur le front des laideurs L'assourdissant silence aux défuntes candeurs. Et le cœur s'éviscère aux noirceurs les plus sombres
Des sursauts d'un espoir à la mort de sa voix. Exsangue, il se morfond au royaume des ombres, Puis succombe à l'exode au martyr de sa croix.