En ces temps empesés d’amertume Des ombres glissent en tout monde Le douloureux germe glaçant d'incertitude L'avenir éphémère de cette harpie immonde.
Au hasard du silence, quelque part dans les nues, Fuyantes comme un rêve, comme un désir profond, Des ondes nomades sillonnent, âmes ténues, Ribaudant de ses glaives vorpalins notre souffle fécond.
Mais face au Mogwai fauve Des voix s’élèvent grave De la haine, un anonyme concert Dans le soir tremblant de cet enfer.
Aux premières heures bleues Se détruira t’il en un grand feu Faisant s’envoler notre désespoir : Et entrevoir de nouveaux espoirs.
Espérons ! C’est le mot qui nous réconcilie, Mires et anges blancs sont là pour nous sauver Notre salut n'est pas une vaine parole, Et ne peut nous échapper.
Maintenant. Que le jour nous file des mains Qu’Il y aura toujours, un lever Quelque soit le chemin Un matin qui va se revêtir Après d’illusions, s'être déshabillé.
Espérer, Est le mot de notre vie ! Dans la douleur et celui de l'amour ; Car c’est pendant nos moments les plus sombres Que la victoire sortant du désert revit. Et de ses néants resplendit.
Merci…, A tous ceux qui pour préserver nos vies Inconnus d’un jour Sans peur, sans relâche toujours Que le courage renforce Je ne vous connais pas mais je veux dire Merci.