J'ai l'esprit tout ennuyé D'avoir trop étudié Il est temps que je m'évade Que j'aille m’amuser Qui voudrait penser Que ceux qui, collés aux livres, N'ont jamais souci de vivre. Nous, qui serons peut-être Ou ce matin, ou ce soir Victime de brouillard noir ? De celui qui ne pardonne, À personne Nymphe éternelle De ma terre paternelle Vois ton Poète qui t'orne, De belle tète blonde L'Été dors ou repose Sur ton herbe, là où je compose, Caché par tes saules Au bord de ta rivière pourpre.