Le hibou parmi les ombres Hurle, à Décembre qui va s’enfuir ; Avec le douloureux souvenir Du vol de ces jours que tu dénombres, Les aurais-tu voulu retenir ? Combien seront, dans l’avenir, Brillants et purs Et combien, sombres ? Sans verdure. Entrez, vous la dame, Avec vos pétales de lys Et semez-les par le réduit Jusque dans l’âtre où vit la flamme Laissez donc les ans s’épuiser Que d’épines pour une rose ! Le temps qui s’écoule fait bien Et mourir ne doit être rien, Puisque vivre est si peu de chose.