Oh miroir, mon beau miroir Roi des utopies Monde d’hétéropie Moments illusoires Que La terre ne peut voir Débauche de folie Vent faisant fuir le temps Dans le jardin des passions De notre cœur sans émotions La fureur en jaillir à contretemps.
De la destruction tout m'offre des images Mon regard épouvanté ne voit que des ravages Siècles qui devez naître, Hâtez-vous d’en paraître, Car le souffle des ans Façonne un monde déconcertant Et s'il me plaît de taire l'amour et la douleur Dans le coin d'un roman onirique et railleur Ou dans le rythme profond, ou d’un moule mystérieux D'où sort la strophe ouvrant ses ailes dans les cieux ;
Mon souffle, mon esprit, ou propice ou fatal, Font reluire et vibrer mon âme de cristal, Sur la palissade de l'indifférence J’ai glissé, et personne n'est venu me ramasser Comme si c'était le début de l'apocalypse Avec comme invité d'honneur l’éclipse De notre belle terre s’asphyxiant dans la souffrance Dans la misère qui gangrène les peuples qui ont peur D’un monde sans valeur.
Oh miroir, mon beau miroir Roi des utopies Monde d’hétéropie Moments illusoires Que La terre ne peut voir Je pense à la pureté D’un rêve d’humanité Que les plumes de vos canons, éclatent solennels Enfantant sereines les collines et les lacs d’une aquarelle Et ne plus ouvrir d’arène rougie.