La Belle dormait Cendrillon sommeillant attendait En chantant au pied de la rivière Le petit Poucet et ses frères ; Loin de l'ogre si laid, Se détendaient sur l'herbe.
Tandis qu’un oiseau aux couleurs du temps voletait Dans l'air léger caressant Les feuilles des chênes des marais, Au dessus du vallon charmant, Rêvant d'ombrage Sous d’autres ouvrages.
Les fleurs des champs, Flottent comme un voile Très fin dans l'or des pailles, Fleurant boisé, elles ôtent au vent sa verve, Et c’est l'heure où l'horizon qui fume Cache un soleil inégal sous un cercle de brume.
Les blés verts, les seigles blonds Accueillent les hirondelles en leur flot magique. Des voix d'oiseaux crient vers les sillons Si doucement qu'il ne faut aucune autre musique Pour que l’astre rougis Disparaisse dans la nuit.