Une vallée derrière l’écharpe irisée La mer sans une empreinte s'en est allée La parole devant la mer est restée sans réponse. Plus loin sont cependant les lumières des îles Comme rumeur de mer, Il y aura, pour effacer pas après pas l'outrage des chemins, L'oubli soufflant sur les sables innombrables fin.
La paix mendiée, près des grands dieux de pierre Dans la poussière des sanctuaires que l’on épierre. Il y aura sur le chant des coqs, des aurore de cuivre, Des rades aux palmes noires des nuits en vouivre Et il y aura rumeur de mer.
L’enfant cherchant des signes sur le sable, Déchiffrant de grandes écritures d'algues : En messages de porcelaines, Des trésors que la mer draine. Sur les flots verts, Par la soirée Rose et moirée Déjà couverts.
Entre digues, et ses rives Elle n'est jamais vraiment captive. On y voit des Sculptures courbées Par l’ébauche des Dieux Créations invisibles qu’on n’ose toucher Et que le vent qui vient chaque jour défier comme un courlieu.