Les pieds de ma poésie Ont peu de poids Et cherche la trace de leurs pas Sur cette page difficile Comme un visage qui brille Éclairé, d’une étoile toute nouvelle Par la chanson la plus belle.
L’écriture est la sœur de la parole, Voyageant de sa solitude, À la solitude d’un autre, Et elle peuple l’espace des deux Par des mots lactés, Haussant la voix, De ceux qui n'ont pas de voix.
Rendant Heureux, de ses vers, D’une voix légère, Passant du grave au doux, Du plaisant au sévère L’avenir moins fou De l’univers ou rien n'existe Que le flamboiement profond, Et des âmes, et des mythes.
Les pieds de ma poésie Ont peu de poids Et cherche la trace de leurs pas Que pour accepter ces minutes Où mon bonheur se décide Et en arrête toute chose A la merci d'un beau vers.