Tant que je me souvienne D’un fleuve aux flots merveilleux Cours noble de Vienne Dont la beauté se manifeste Et fait resplendir Budapest.
Né dans une forêt magique Quoi de plus féerique En est-il, plus glorieux En ses ondes jaillissent Des diamants sur l’azur des cieux.
Strauss, Schubert, et Mozart Valses et sonates En ont fait un magnificat Du beau Danube bleu, Liant Europe à l’Asie.
Au fil de l’eau, Vogue des milliers d’amants Glissant parmi les roseaux Découvrant sur les rives des trésors Royaux.
Ton delta abrite des silures millénaires Et des pélicans ressemblant à des reptiles volants Vaste territoire survolé par l’aigle Qui niche dans les crevasses Des falaises blanches.
Fleuve dont les graves mélodies Mêlent au bruit de tes flots L’âpre douceur des ariosos Et aux rêves fugaces des violons Des romantiques visions.
Oh Danube proche de thrace Dont les doux flots ne cessent de s’embrasser Dans le présent et le passé J’aimerais tant mêler mes pas à tes traces.
Un jour il faudra que je vienne Sur le Danube, sera-t-il bleu Etincelant et majestueux Miroitant sous la lumière Les vieilles maisons dorées.
Flots merveilleux Rêve bleu De Valses qui viennent Et s’en reviennent Briller dans tes yeux.