Ce matin, quand Je me suis regardée dans le miroir, J’ai aperçu mon désespoir ; C’est plutôt décevant De savoir que l’être aimé Lui ne t’a jamais désirée. Tu ne sais pas pourquoi Et tu ne cherches pas. Pour tourner la page Tu essaies davantage De lui trouver quelqu’un d'autre pour l’aimer Ainsi, sachant que son cœur est conquis Grâce à toi par une amie, tu souris. Tel que l’alcool, ce remède te fait oublier, Ces douloureuses pensées Qui te faisaient déprimer. Si je te dis mes pensées J’ai peur qu’encore tout s’empire ; Il ne faut pas reproduire Le mal que j’ai fais quand j’ai tout avoué. Je m’en veux de tous Ces faux espoirs, Auxquels je n’aurais jamais dû croire, Et qui provoquent mon courroux. Me pardonneras-tu un jour De t’avoir aimé au point De m’enfuir très loin Et m’enfermer à jamais dans ma tour ? Tout cela pour te dire que je stresse A l’idée qu’on me délaisse, Je me sens abandonnée, Comme un être repoussé Pour quelques secrètes raisons Dont j’ignore le nom, l’action. Sans savoir on fait souffrir Des anges maintenant dépourvus de désirs. Mais voici ma morale Qui n’est point banale : Mieux vaut une amitié illimitée Que d’avoir un amour de courte durée ! Ceci est une des raisons Pour partir dans une autre direction. Ce poème est pour toi Qui te reconnaîtras !