Au fond du ciel une douce lumière S’évanouit avant de se plonger Dans un gouffre d’océan. Seulement un rayon alors j’écoute, Un bruit, tandis que les hautes Nuées s’en vont comme les heures Oubliées, temps endormi du souvenir.
Mais je voudrais durer, devenir l’aquilon Qui touche un récif dans la mer, Celui qui entends gémir, loin des flots, L’eau vivante dans la pierre, Le soleil dans la nuit morne Où même la lune a été ravie Par un vent froid et d’elle ne reste Qu’un pensif murmure.