Enfin j’ai trouvé ma propre source. Il paraît que du ciel on l’a laissée choir A l’abri des forêts. Gardée par un ours, Elle a mis au monde la rivière de mon espoir. Je suis le courant Qui me mène à l’estuaire ; Je plonge mes regrets Au fond de la rivière. Elle garde son lit, Elle coule tout au long. Elle jette mes regrets En arrière, en amont. Qu’elle garde mes amours Pour moi jusqu’au final. Que ses eaux m’emportent En avant, en aval.