L'éternelle douleur, calvaire de ces heures, Oppresse mon esprit, où elle a fait son nid. S'épanchant largement, d'une trouble couleur, Elle prend place en ma vie, qui est assujettie.
Désespoir qui me noie, désespoir que je bois, Et qui s'installe en moi, âme alors assombrie. Plus rien que je ne voie, ainsi, tout me déçoit. La souffrance infinie m'a trop endolorie.
Honte et abattement forgent mon monument Et me font esclave même de mon sommeil. Je ris et je souris, je mens à mon dedans.
Le dépérissement m'entraîne lentement Loin de l'horizon clair, et bien loin du soleil. Et j'ai peur et je pleure, et je pars tristement.