Vos
poèmes

Les gouttes d’eau giflent la vitre,
Nuages en vains grondements,
Concert inédit sans pupitre,
Tonne l’orage fortement.

Quatre notes mélodieuses
Aux accords doux et redondants,
Rendent sonates précieuses
A mes souvenirs obsédants.

Le quatuor joue les sourdines,
Solfège confidentiel,
Juste mesure dès mâtines,
Bel instant providentiel.

Ces quatre notes illusoires,
Transcrites en partition,
Caressent les touches ivoires,
Jeu de la composition.

Le soleil, brillant en son dôme,
Décline en dièses son livret,
Embaumant la terre d’arôme,
Symphonie en subtil regret.