La glycine a fleuri sur le vieux mur en ruines, Et sur la pierre grise, un flot mauve ruisselle, C’est un collier léger de perles purpurines, Où le soleil s’irise en rondes étincelles.
Chaque pierre est cachée par un rang d’améthystes, Chaque trou est comblé par les grappes précieuses, Chaque laideur brodée par une main d’artiste, Et le vieux mur boudeur sourit aux fleurs rieuses.
Et quand la rosée d’août sur les glycines dort, Le soleil du matin, de sa riche palette, Fait rosir la muraille et mêle dans son or Les perles argentées et les perles violettes.