Une petite bise siffle à tes oreilles Le bruit de tes pas résonne dans le bois Tu choisis avec soin l’endroit Où tu va lancer le cri, qui, en toi sommeille, Pour libérer la pression qui t’oppresse. Tu avances parmi les branchages décharnés Puis tu t’arrêtes près d’un tronc d’arbre découpé. Tu lèves les yeux vers les nuages Puis tu hurle ta détresse comme une louve sans âge. Et, après, tu quittes le bois, le cœur remplis d’allégresse Tu peux reprendre ta journée sans tension Puisque tu a rejeté vers le ciel, ta pression !