Vogue vieille demoiselle, vogue feuille d’automne, Le vent aux mille frissons s’essouffle de n’avoir Jamais, au grand jamais, baisé ta lèvre friponne Soufflant sur les adieux, la perte des « au revoir » !
Pleure mauvais aquilon, pleure sur la banquise, L’été respire tendre, la douceur des beaux jours, Pleure à jamais maudite la bise qui paralyse, Mais caresse d’amour le printemps troubadour.
Chante léger zéphyr, chante la vie si brève, Courant d’air des années à jamais envolées, Chante le jour qui naît ou celui qui s’achève, Chante les souvenirs soufflant sur les regrets !...