Horloge, tu voles les heures au sablier du temps, Ton balancier égrène les secondes à la file, Epée de Damoclès, sur la tête en suspens, Tu transformes la jeunesse en vieillesse sénile !
Ton « tic-tac », cœur qui bat en mouvement rythmé, Ronronne à nos oreilles comme un chat caressant, Hélas tes aiguilles nous rappellent les années Qui défilent une à une et nous mènent au néant !
Horloge, si tu pouvais faire le compte à rebours, Marcher à reculons pour entrer dans hier, Faire de notre passé un aujourd’hui toujours, On vivrait en été en ignorant l’hiver !