Ces lignes ne sont pas celles de ton avenir, Tu ne sauras jamais ta propre destinée, Ni les larmes que je verse sur ton âme envolée, La rudesse de la vie à ton dernier soupir !
Pourtant mes mots s’envolent et noircissent ma feuille, Ton souvenir est là gravé à tout jamais, En notes de musique dans mon cœur esseulé Pleurent les pétales tristes de la rose qu’on effeuille !
Où es-tu mon amour, je te cherche mais en vain, Pour essuyer les pleurs de mon cœur orphelin, Le crépuscule me glace et mon corps frissonne,
Ta tendresse m’échappe je hurle de chagrin, Je ne trouverai plus la douceur de tes mains ! Il fait bien froid ce soir, voici venir l’automne !...