Il se meurt plût au ciel que son voyage sur terre Se passât comme passe la caresse du vent, Que son âme fragile si délicate et fière Trouve enfin le repos qu’elle mérite tant !
Ô fatale destinée d’une vie en partance, Terrible ressentiment d’avoir perdu du temps Les meilleurs moments dans le doute et l’errance, La mort en gants résille le surveille et attend !
Ses paupières plombées sur la vie dont le glaive A tué sans compter le chapelet du temps ! A pas de loup il fuit, mais que la vie est brève, Il se meurt, je le sais, je le sais je le sens !