En ces lieux habités où la mer en furie De ses grondements sourds attise les émois, Un paysan souffrant de sombre nostalgie Voulait s’en retourner vers sa ferme et ses bois. L’onde pour le charmer usa de mille grâces, Mais le fermier anxieux, cent questions se posait, Comment, par quel secret, l’eau qu’il trouvait si lasse, Se retrouva tantôt, de colère, agitée ! Le vieux imaginait ses troupeaux de moutons Charmés par Neptune sombrant à l’horizon Et se croyant puni par l’âme des ancêtres, Désira regagner le sol qui l’a vu naître ! Il avait espéré noyer le poids de l’âge En habitant le bourg qui longeait le rivage. La fable nous le précise qu’avouant sa bévue, L’homme s’enlarmoya de peine retenue
« Tout être doit savoir qu’il est futile et vain De chercher le bonheur en changeant de chemin Et que le lourd fardeau des années trépassées Ne peut, que par la mort, être enfin allégé ! »