Un chevalet de bois, des peintures, des pinceaux, Une toile de lin blanc attendant la magie Du peintre qui parfois campé sous son chapeau, Esquisse une nature morte pour lui donner la vie!
Symphonie de couleurs, du pourpre à l'indigo, Etalée peu à peu par une suite de lavis Qui donnent comme par miracle la transparence à l'eau, Enlève la tristesse à tout ce qui est gris!
Cette belle nature avec tous ces oiseaux, Le peintre vous l'imagine dans un pays à lui, Sur sa toile plus d'années qui enlaidissent le beau, Un printemps éternel, sans ride, sans soucis!
Des grives voletant par-dessus les roseaux, Un pêcheur isolé qui somnole sans bruit, Quel paysage étrange la brume au fil de l'eau, Et la lune argentée qui se lève la nuit!