Au détour du chemin à la fin du voyage, J’écris ces quelques lignes pour vous dire mon amour, Mes nuits sont inondées de votre doux visage, La gomme de la vie en estompe le contour !
Souvenez-vous très chère nos étreintes clandestines, Sous la caresse en feu de mes doigts affolés, J’ai tellement aimé vous voir cambrer l’échine, Tellement adoré voir votre corps frissonner !
Le hasard a voulu amante aventurière Que par ces mots je puisse effacer la poussière, Des souvenirs fougueux de nos jeunes vingt ans !
Je ranimerai en vous la flamme vive d’hier Le cœur en bandoulière et les cheveux au vent, Je n’ai rien oublié !... Il y a si longtemps !...