Lorsque crépitent au vent les dernières herbes sèches, Que les derniers rayons essuient les pleurs d’été, Que les dernières feuilles, à l’automne, dessèchent Leurs robes dentelées au gré du vent léger, Qu’il fait bon respirer ces senteurs éphémères, Effluves empreints de musc et d’arômes boisés, Même les champignons sous les ombellifères Inclinent leurs chapeaux de rosée emperlés. Dans le petit matin volent les pies burlesques, Près d’un vieux mur de pierres, à deux pas, fatigué, Le figuier balance ses toiles d’arabesques, Où l’araignée s’élance, exquise, romanesque, Tissant des rêves bleus sur fond d’éternité !...