A l’heure où tout s’endort dans les bras de Morphée, Plane ce voile gris en brume de mystère, L’enfant rêve déjà fermant les paupières, De ribambelles fleuries et de contes de fées.
Un souffle caressant frôle la sombritude Le pardon des amants au creux de l’oreiller Sèche le pleur nacré des jours d’incertitude Et parsème la nuit d’étoiles argentées.
Dans les draps de satin les songes se recueillent, La lune, dame en hainault, lisse ses cheveux blancs. Dans un pieux silence, le poète feuille à feuille, Grave pensivement le grimoire du temps…