" L’image d’une rose sublime qui ne me quitte plus."
Quel est donc ce pays sis aux confins des ombres Où s’égare le temps quand s’épaissit la nuit ? Nos esprits vagabonds s’éparpillent sans bruit, Abandonnant les corps, effleurant les décombres.
Après avoir franchi les épais voiles sombres, Esquivé les écueils, un nouveau monde luit. Enchanteur mais troublant, il s’étend, nous séduit, Entremêlant sans fin brillances et pénombres.
Quelques sons cristallins meublent cet univers, Des êtres inconnus se glissent au travers D’un jardin envahi de brume scintillante.
C’est au pied d’un buisson, rencontré par hasard En ce lieu fascinant couleur d’aube naissante, Qu’une rose a surgi, ravissant mon regard.