Lorsque la nuit s’étend au sein du firmament Les fragrantes senteurs que la forêt exhale Se répandent sans bruit sous la voûte royale Qu’un tapis scintillant revêt superbement.
La lune et ses reflets en guise d’ornement Font miroiter les eaux. Splendeur orientale Des jardins, des ruisseaux et de la mer étale Qu’effleure le zéphyr, fugitif élément.
Spectacle fascinant, charme de la nature Camaïeu de couleurs, féerique peinture Offrant à nos regards ses joyaux et ses biens.
Le poète songeur alors entendra même La muse des buissons qui lui murmure « viens » Dévoilant ses secrets, récompense suprême.