Je suis nue telle une âme sans carapace Dégoûtée par l'envie de combler tout l'espace Que l'on nomme Amour malgré qu'il passe, Va et vient prenant soin de laisser une trace.
Je suis asséchée comme si une rivière désertique Avait abreuvé mes espoirs d'une main alcoolique. Puisant sans cesse dans une fontaine oubliée, Puis de mes sentiments peu à peu effacés.
Je suis la douleur dans mon coeur meurtri. Tant de blessures qui jamais n'ont guéri Ont germé dans un jardin infertile.
Je suis la vérité que j'attends, stérile. Accablante nouvelle, le début d'une époque, Celle où chaque nuit, mon corps suffoque.