Il y a là bas quelque chose d’inépuisable, Une force qui m’aliène… Je suis faible.
Chaque nuit, je tisse le fil d’un rêve Celui de partir, partir au loin.
Je suis nomade jusqu’au cœur, Dénudée de racines.
Il y a là-bas quelque chose d’étrange, Une force qui m’entraîne… Je suis faible.
Chaque jour, je tisse le fil de ce rêve : Décrire les déserts d’Afrique, Parler des langues étrangères. Tendre mes mains fébriles À des enfants meurtris Et sourire à la terre, Ma mère la terre…
Je suis nomade jusqu’au cœur, Je transplante mes racines.