Je sais, Je semble vaincue face au néant Prenez garde Je n’ai que faire de vos silences De votre ignorance blessante De vos certitudes, de vos discours.
Je n’ai que faire de vos silences Je n’entends plus.
Je m’éloigne des barrières Elles sont de bois mou Prenez garde J’attends qu’il pleuve Et je foncerai sur vous.
Je n’ai que faire de vos silences Je ne suis pas sourde Mon cœur a des limites Qu’il franchit toujours.