Puisque ses yeux m’enivrent à l’encre noire, À ces mers de Chine qui parcourent mon corps. Qu’ils transposent, exposent dans une transe Chaque parcelle de ma peau, en silence.
Parce que ses yeux me livrent l’infini, Des terres d’Afrique brûlantes d’envie. Qu’ils réinventent, apesantent l’amour, Obscurcissent l’absence, possèdent le jour.
Puisque ses yeux sont la beauté de Pandore, Tragédies grecques rejouées encore, encore... Qu’ils effleurent en un regard, l’éternel !
Parce que ses yeux voudraient me voir pucelle En ces nuits de chaleur méditerranéenne. Sa nudité sur la mienne, je serai sienne.