S’il me faut attendre le dernier souffle Pour que nos corps se frôlent, se lacent Pour qu’émus, ils se mêlent et se froissent Je ferai pour que ma peur se camouffle.
S’il me faut attendre chaque seconde Pour sentir tes lèvres entre les miennes, Pour que tes mains et tes doigts interviennent Je ferai de notre amour un monde.
Mais, si je me perdais dans un désert, Que soudain s’accentuait la distance, Que mes larmes s’épuisaient de l’absence, Je ferais de ma douleur un éclair.
Malgré le temps qui s’effrite, se noie, Je ferai de l’attente mon combat.