Une larme qui dégringole de sa montagne d'argent Gisant telle une perle dans le collier de Satan, Dessine sur son passage tant de désirs ardents Enfouis dans un écrin au pays des mille vents.
Solitaire, elle râle ses plaisirs inassouvis Arrachant, au sillon des chemins, Nostalgie Qui me ronge, qui me ronge. Et mon coeur à nu, songe Aux tempêtes meurtrières, déshabillé, il plonge.
Une larme squelettique hante mes folies dérisoires À l'aube d'un certain soir. Cherchant derniers espoirs Devers l'immensité de mes fenêtres closes.
Appuyant son poignard sur mes nuits de Névroses M'achevant sans pitié, m'apportant soulagement, Une larme sanguinolente a séché mes tourments.