Aux senteurs de garrigue soyeuses et sensuelles A l'incendie de la sieste assourdie de cigales Une éveillée de soleil bleuté au creux des reins Nos lèvres éclaboussées d'été S'emparfument de mimosa
Aux fragments de printemps audacieux et radieux A la houle des ramures chamarrées d'oiseaux Un séminal friselis d'écorce à flanc de coeur Nos bouches caressées d'été S'ensavourent de chasselas
Au sillage d'eau vive éphémère et solaire La pavane des aurores magiciennes renaît Un regain d'allégresse azurée à fleur de peau Nos danses enthousiasmées d'été S'enamourent d'habanera
Aux clapotis de piscine cascadeurs et charmeurs La cantate de jeunesse enchanteresse revit Une poussée de passé empourprée au bout des seins Nos nudités pulvérisées d'été S'ensorcellent de Sahara
Et lon lon la cabriole l'avoine folle Et lon lon la nos sexes exacerbés d'été S'incandescencent de délices A la sarabande des vacances