Il enlace le chien de ses bras potelés, Il le serre tout doux, invente des câlins, Il caresse son front aux longs poils crêpelés Qui frôlent d’un frisson sa peau tout en satin.
Le chien puissant et bon ferme à demi ses yeux, Prend un air langoureux émouvant à décrire, Enfouit son museau dans les cheveux soyeux, Puis regarde l’enfant, avec comme un sourire.
(Extrait du recueil « TOUTES SORTES D'AMOUR DEVIENNENT POÉSIE »)
