Jules a posé son chevalet En bordure de la clairière ; Il a besoin de la forêt, Inspirante et hospitalière :
Il peint les arbres, les rochers… Jean-François préfère la plaine, Les champs, au loin le gros clocher, Le travail, la présence humaine :
Les glaneuses, bergers, semeurs… Théodore aime la nature, Toutes ses formes et clameurs ; Il la ressent, il la capture :
Les troncs, la grotte, le torrent… Comme eux, Charles-François, Camille, Auguste, Narcisse et Constant Vivent chez les Ganne en famille,
Au village de bûcherons Et paysans si accueillants : Le village de Barbizon, Qui devient hameau pétillant.
Et depuis lors nous nous interrogeons Sur L’Angélus de Jean-François Millet, Les folles vaches de Constant Troyon, Les paysages de Jules Coignet ; Nous aimons tout Théodore Rousseau, Les savants fusains d’Auguste Allongé , Les impressions de Camille Corot, Les ciels tourmentés de Jules Dupré ; Narcisse Diaz de la Peña et sa lumière… Charles-François Daubigny et ses horizons…
Chacun fait s’envoler, par plaines et bruyères, Nos consciences, nos cœurs, jusqu’à notre raison.
(Extrait du recueil « TOUTES SORTES D'AMOUR DEVIENNENT POÉSIE »)