Souviens toi de ces temps incertains d'octobre sur l'écran noir, où cette ambiance glaçante faisait tressaillir l'auditoire, nous n'avions que nos deux cœurs pour sortir de cette torpeur, dans ce moment de terreur où naquit quelques futurs bonheurs.
Souviens toi de ces temps épiques dans la campagne parisienne, Où nos pas se faufilaient avant le grand flot des passants, les allées couronnaient notre gloire d'être ensemble roi et reine.
De ce printemps infini, où les fleurs des champs naissaient, où les cerises se pressaient de caresser nos joues complices, malgré les premières pluies serinant leurs refrains caprices, de ce requiem, qui s'en souviendrait ?