Au couchant vespéral une nymphe dessine, Une forme humaine sur la brise marine, Sur son corps endormi rayonne la blancheur, De ses bras ingénus reposant sur son coeur.
Est-ce toi Ophélie qui dérive sur l’eau ? Des perles de nacre miroitent sur ta peau, Et les cygnes attirés chantent ta tragédie, Dont les nymphes ont crée la belle mélodie.
Etoilant ton regard les éclats de la lune, Sèmeront ta beauté au sommet de la dune, Et nos rêves d’amour danseront sur les flots, Sur le sable opalin s’échoueront nos sanglots.