Désir, sensation étrange à regarder ses yeux, Ses tâches de rousseur sur sa jolie peau claire, Mon élan, mon émoi quelque peu facétieux Et mes mots s'envolant en prose ou en vers.
Poète, elle n'est ni ma mendiante, ni ma princesse, Mais son visage et son regard ont un pouvoir immense, Aux rayons d'un coucher de soleil, mon ivresse Ne peut se dérober à vouloir tenter sa chance.
Elle ne connaît rien de moi et je ne connais rien d'elle. Et pourtant c'est le printemps et comme l'hirondelle, Je m'évade, m'égare, me perds quand je regarde son portrait.
J'espère tant la revoir, j'aspire à la découvrir Cette belle femme, qui me fait doucement rougir Par nos regards qui se croisent, par nos liens qui se créent.