Je ne veux pas y croire, je ne veux plus espérer Que de toute cette histoire, plus rien ne t’est resté. Je me demande si le soir, comme moi, tu te mets à rêver, Si toi aussi, dans le noir, parfois mon visage t’apparaît.
De mes yeux coulent encore des larmes de douleur, Des questions, mille maux, qui résonnent dans mon cœur. Je sais qu’il est trop tôt pour effacer mes peurs, Mais j’aimerais tant que mon âme atteigne le bonheur.
Tu étais pour moi tout un univers, Sur lequel j’aimais me promener au réveil; Je te regardais dormir dans la fraicheur de l’air, N’osais pas te toucher pour protéger ton sommeil.
Je ne regrette rien de nous, je te voulais heureuse, J’ai failli à mon devoir, j’ai déçu tes attentes. Tu as espéré, toi aussi, redevenir amoureuse, Mais ce fut pour un autre qu’à débuter la descente.
C’est ma malédiction, cela fait partie de moi, Je souffrais tellement de te voir aussi triste, De ne plus autant rire, de ne plus sentir tes bras Se serrer autour de moi, que tu pensais égoïste.
Je ne te déteste pas, j’ai peur que tu m’oublies Ou peur de comprendre un jour que je me suis trompé, Peur de ne pas savoir laisser derrière ce qui me lie A tout ce qui était nous, à tout ce que tu étais.