Je regarde l’horizon et je me mets à pleurer, Je repense à cette époque où tu disais encore : “je t’aime” Et d’un coup je me souviens que tu n’es plus la même, Que depuis un an au moins, à autre chose tu espérais.
Tu t’es enfermée dans tes tourments, dans ton silence. Tu as perdu ta joie et j’ai perdu la mienne De te voir si triste, de me laisser dans l’indifférence, De ne pas partager avec moi tes peines.
J’ai commencé alors à te demander ce qui n’allait pas, J’ai commencé à me dire que tu n’étais plus heureuse, Mais je t’aimais toujours, j’espérais que tu ne partes pas, Et à mes larmes pourtant, tu restais silencieuse.
J’ai mal, mal au fond de moi de voir tout ce gâchis, Mal de me dire qu’on aurait pu continuer ; Mal de comprendre que ta tête avait déjà franchi Cette ligne blanche, que ton amour évoluait.
Je ne t’ai pas quittée, non, tu m’as tourné le dos ! Je me disais qu’il fallait que tout ça change, Tu m’as écouté sans entendre un traître mot, Écoutant ton cœur, qui préparait déjà l’échange.
Aujourd’hui je sais que jamais je ne t’oublierai, Que ton amour pour moi ne sera jamais plus le même, Je regarde l’horizon et je me mets à pleurer Je repense à cette époque où tu disais encore : “je t’aime”.