Le temps a beau passer, tu restes toujours en moi. C'est comme une tumeur, qui ne cesse de grossir, Elle m'entraîne dans ces moments où je pense à toi, Ces souvenirs profonds, qui me font tellement souffrir.
J'ai l'intime conviction d'avoir perdu mon âme, Peur qu'elle soit partie avec toutes mes larmes Que j'ai laissées tomber devant ta lettre, ton arme, Il y a si longtemps quand se jouait encore ce drame.
Maintenant c'est ton fantôme qui me tue, qui me prend L'espoir de croire que tu ne me détestais pas. Et le silence pesant connu pendant quatre ans A eu raison de lui, l'emmenant au trépas.
Si j'avais pu te montrer ce rêve que je souhaitais, Si tu avais pu me croire plus que d'autres personnes, Tu aurais su ce que cachait mon coeur, ce qu'il projetait, Mais tu as écouté les tiens sans prendre ton téléphone.
Et c'est par le papier que tu es venue me tuer, Par mon propre compagnon d'infortune, mon amie, Tu l'as retournée contre moi pleine de huées, Pleine d'horreurs et bien d'autres infamies.
Depuis plus un regard, plus une parole, le néant. Juste des images, des sensations étranges parfois Me faisant croire que tu es partie en souriant, Que jamais amour n'avait été de nos vies si froid.
C'était il y a si longtemps, comment et pourquoi Dois-je encore y penser? Dois-je encore souffrir? Le temps a beau passer, tu restes toujours en moi, C'est comme une tumeur qui ne cesse de grossir.