Sur ce beau vallonnement, unique et fructifère , Éclairé par ce sombre soleil agonisant Se dessine le champ de bataille menaçant. Les deux armées occupant chacune un hémisphère;
Le quadrilatère zébré prêt à faire affaire, Avec deux parties incessamment impatients Alignant leurs troupes, creuses sur le plat versant De ce carré au bois ternis par le temps arbitraire;
Partie lancée ! Les fantassins combattants au centre ! La cavalerie se lance évitant l'épicentre. Fous que nous sommes mettant en échecs notre vie,
Mais la reine veillant sur ses pions schizophrènes Avance jusqu'au bout du carré sans vis-à-vis Et laisse place à une nouvelle souveraine [...]